Sunday Ride Classic 2013

vincent a écrit:Et bien ils ont eu beaucoup de déboire la famille Chavet.
Le père avait arrêté la course en 2006 et son fils en 2001. Du temps de l'afamac. Il avait 17 ans et roulait comme une bombe. Il en a maintenant 29 et s'étonne de ne plus avoir la même forme. Filetage de descente d'huile arraché, allumage décalé, embrayage récalcitrant, ils ont passé le week end les mains dans le cambouis de 2 superbes monos.

Un petit CR vite fait avant la sieste parce que le retour Du Bosset vers Paris un Dimanche soir se termine à 3h du mat en plein pays de la Brie. Couché 3h30 pour levé 7h ça va encore. Refaire la course 10 fois dans sa tête comme on se souvient de sa pelle. Celle de ses 14 ans avec la rouquine de la rue d'en face!

Départ le Jeudi à 14h de la Seine et Marne avec Dom, proprio de ce magnifique 400rvf rouge bite de chien, son pilote d'usine, St Christophe et votre serviteur, le mono dans le coffre et la culasse sous le fauteuil.
Arrêt programmé en bourgogne vers 18h pour remontage d'un arbre à cames et de 2 basculeurs quasi standarts, vite fait, taraudage de la culasse pour réparer mes conneries. Sacré Zoye!

3 boudins plus tard, vers 9h30 départ pour le Castelet où nous attend Maguy, une femme de ménage casse couille et grande gueule.

Après s'être perdu dans Marseille grâce à mon sens de l'orientation, nous arrivons vers 3h30 devant l'entrée principale. Entrée interdite donc dodo sur le parking, à la place du mort. Jusqu'à 5h, l'heure à laquelle Maguy déboule avec ses copines et hurle pendant 1/2 h sa vie privée à 2.5m de notre corbillard. Autant vous dire que nous étions un peu contrariés par cette imprévu.
Une fois que ces reines de la wasinge (prononcez ouasinge) ont eu accès aux infrastructures nous avons pu rejoindre nos fantasmes de victoire pendant 2h. C'est Christian desbordes qui nous réveille pour nous faire rentrer la bouche pâteuse vers le P2 box 14 où Raoul à gentillement balisé la veille ce qui sera notre base de vie. Le Castelet c'est assez géantissime. L'impression de rentrer dans un golf 5 étoiles. Tout est propre, les hôtesses adorables, les batiments raides de neuf, la piste énorme.

Les 1ers tours de roues c'est flipant, avec leurs bandes de couleurs partout impossible de savoir où passer. Finalement c'est pas si long au bout de 10 tours. Donc en 2 séances parceque 4mn le tour, 20mn ça fait 5 tours, ça rentre. Vivement les qualifs.
Allons y voir dans le padock la concurrence... En plus c'est des petits nouveaux et du gros mono bien tapé à vue d'oeil.
Claqué par la route et après avoir eu René la Taupe 12 fois au téléphone, (tiens à propos t'as eu raison de pas venir parce que quand tu sors de la piste avant de pouvoir faire un trou dedans avec ta truffe tu peux toujours gratter. 50m de bitume coloré et un mur. Zème pas les bêtes chez Berni!!!) une petite salade et au lit. Qualifs à 8h30 demain. Plafond bas, nuages menaçant, il m'a fallu 4 tours pour péter une pendulette et choper la 3ème ligne, 2 ème temps des 350 vintage derrière l'aermachi. Chouette!!! 5 ème tour début de la pluie, tout le monde sort et je continue un peu pour apprendre.
La course à 16h environ, après 6 h de flotte légère mais qui détrempe la piste. Départ de merde mais je remonte 2 concurrents, loin devant un groupe bourré de mono j'en suis certain. Grrrr
Mais à l'arrivée Raoul me fait le V de la victoire. Tu parles d'une victoire avec de la buée et des gouttes dans le casque. En fait j'ai repassé 2 monos en courses apparement et il n'en restait qu'un devant, ce diable de Perraut, Picard de formation, aimant ce brin de chtite goutte dont il a l'habitude! Tu perds rien pour attendre salopard de nordiste ! C'est quand même mon ennemi numéro 1 cette année! Ca change d'une Patton.
Bon, on se console autour d'une daube de sanglier cuisinée par le platrier de Gondrin, et quelques litres plus tard nous nous réveillâmes sous un soleil de plomb. Aussi lourd que ma tête.
Ne changeons rien ça marchait bien la veille!
Prochain départ 16h40. Les genous tremblent, la gorge sèche, l'envie de pisser toutes les 3s, c'est bon signe en principe. Tous les atomiser et se débarasser des emmerdeurs.
Le samedi nous avons déjeuné vers midi au self de la tour avec tous les pilotes de renom et les autres. Un peu chéro mais buffet à volonté. Tof s'est rempli le ventre de tarte tropézienne histoire de lester son brêlon. Le dimanche s'est pic nic au soleil. Stressé.
Prégrille, avec des tribunes tout de même bien remplies, une 1ère au VMA.
Puis tour de formation et départ. Ne rien lâcher. Foireux mais un peu moins que la veille.
Donc 1er virage un paquet d'abrutis devant moi qui arrive trop fort, c'est la panique dans tous les sens, les 4 monos devant moi à 15m déjà. Putain! Je me faufille sans distribuer de baffe parce que j'ai pas le temps et que je les aime bien quand même et je file à la chasse. A fond dans les tours. Je ramare mais les débiles me redoublent et recommencent devant moi leurs conneries. Trop large le 1er des débiles emmènent les 2 autres hors de la piste, chez rené la Taupe plate, ce qui me permet de repasser devant en leut faisant signe de rester derrière s'ils n'arrivent pas à rester devant. Ils ont dû comprendre je les ai pas revu.
Bon, devant y'a qui ? Aermachi, mono ducati, je suis 3. Perraut me remonte dans la ligne droite. Donc 4. Ca va pas du tout. Là j'ai prié Saint Avon que ma gomme était bonne et j'ai tout sorti pour les remonter. A chaque ligne droite ça repassait. Dans tous les virages je remontais. Ca a duré 6 tours et je suis le seul des 4 à les avoir compté. Ils s'en mordent les doigts!!!
Au dernier tour et au bout de la ligne droite du mistral ( ca fait chic hein !!!) j'étais 4 à l'entrée de Signe à fond. A la sortie 3, devant Perraut. A l'entrée du Bosset donc 3 à la sortie 2 derrière l'aermachi 407cc. Dans l'enchainement suivant j'ai reperdu une place et à 2 virages du raccordement, donc de l'arrivée je suis passé là où personne d'entre nous n'était encore passé depuis le début de notre petit manège, un à l'exterieur le suivant à l'intérieur et je suis rentré 1er à 200m du damier. S'ils avaient su compter je pense que la 112 serait remontée avant le drapeau. J'aime bien rouler avec des analphabètes. Trop content! Moins de puissance mais plus d'audace. Merci mon Dieu parce que j'avais l'avant bras tétanisé et qu'attraper le levier de frein pour les planter à chaque fois derrière moi relevait de l'effort intense... .

La revanche de Croix s'annonce velue j'ai fini 2nd du week end au cumul et je n'aime pas ça!

Je mé gourré, les 2 Chavet sont en 650 Vintage donc roule en 450 et le fils, bondiou, il est dans les temps de JMColleu. Fouyaya !!!

Les resultats sont sur le site du VMA normalement. Je peux te scanner les chronos demain. Vintage only.


Le premier qui me traîte de trou de balle...


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On m'a plusieurs fois demandé si j'avais roulé en Corse...

Seuls les enfants ont de la sensibilté. Ainsi que leurs mamans.

Raoul Volfoni a écrit:L'installation du Team des Pâquerettes :

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On constate tout de suite que certains se sont affutés pendant l'hiver

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Et d'autres font appel au sorcier

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les régionaux

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Et les habitués

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Raoul Volfoni a écrit:Et un petit CR :

Superbe WE malgré un samedi pluvieux.
La TZ est bien née et c'est un vrai avion. Il ne me reste plus qu'à arriver à l'utiliser. J'ai glissé de l'avant à trois reprises pendant les qualifs et ça m'a bien calmé. Je fini tout de même en deuxième ligne avec le 6° temps.
Changement de pneus pour les Avons qui vont mieux sur piste humide. La première manche se déroule sous la pluie et je suis tétanisé par la peur de foutre la moto parterre. Je limite la casse en roulant à ma main sans excès de confiance. Je fini la manche en 16° position et 5 de ma catégorie. Ce n'est pas brillant mais je suis resté sur les roues.
Le Dimanche le soleil fait enfin son apparition. Je loupe mon départ de seconde manche mais moins que la veille. Les furieux sont tous devant moi au premier virage. Je dois être dans les 12. Je prends mon rythme tranquillement histoire de bien chauffer les pneus et la moto fait le reste dans les bouts droits. Elle m’amène gentiment en 5° place scratch, derrière Lecointe, Rigaud, Fau et Layre, et second de ma catégorie. Pour une première course, je suis heureux.
La suite à Croix…

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